La récupération du sportif
L’organisme accumule pendant l’effort des perturbations biologiques
plus ou moins importantes qui nécessitent un temps de restructuration qui se définit comme étant le temps de récupération.
- Pour progresser le repos est essentiel entre les séances. La récupération active accélère l’élimination des toxines musculaires
- La récupération active ou « sorties décontraction » correspond à des séances courtes de 1 h à 1 h 30 qui sollicitent faiblement le cœur. Elles s’effectuent sur un braquet modéré car le but est de tourner les jambes pour accélérer le flux sanguin et donc l’élimination des toxines de fatigues.
- La récupération passive (ne rien faire) repose les muscles, l’appareil cardio-vasculaire et le mental. La meilleure récupération passive reste le sommeil, essentiel car les cellules musculaires se reconstituent pendant qu’on dort.
- Une alimentation équilibrée après l’effort est primordiale pour une bonne récupération.
- Le sommeil est une composante essentielle de la récupération. Les meilleures heures de sommeil sont celles prises avant minuit.
- Apprenez à reconnaître les signes annonciateurs de la fatigue : jambes lourdes, essoufflements inhabituels à l’effort, pulsation cardiaques, le manque de motivation…en cas de doute consultez votre médecin-
- Programmer les jours de récupération permet d’encaisser les efforts au cours d’une saison
- Refaire le plein d’énergie pour bien récupérer : on doit s’alimenter correcte-ment, reconstituer les réserves de glucides (féculents et sucres) et de protides (viandes, poissons, œufs)
- La fréquence cardiaque reste certainement l’indicateur privilégié pour connaître le degré de récupération de l'organisme
- L’hydratation : Il importe au sportif d’assurer un bon équilibre hydrique ; L’eau est la seule boisson indispensable et utile au sportif
Sources :« Guide pratique du Cyclosportif » de Guillaume Judas - éditions Grimal / www.irbms.com/recuperation